Caroline de Kergariou participe à l'exposition CONSTELLATIONS organisée par Anna Marchelewska en marge de sa propre exposition LES AMAZONES avec deux oeuvres :
La Banshee
Les Ménagères
L'exposition a lieu du 27 avril au 21 mai à la Maison des Arts et de l'Image, 3 rue du Prince Eugène, Rueil Malmaison
Caroline de Kergariou était au festival Livres&Musiques de Deauville le dimanche 15avril de 15 à 16h pour une table ronde avec Philippe Manoeuvre
Pour voir la vidéo de présentation de Caroline de Kergariou il suffit de cliquer ici
Les affiches sur la plage
Caroline de Kergariou en pleine démonstration
Caroline de Kergariou en compagnie de Philippe Manoeuvre et Michel Troadec de Ouest France
Les photos sont de Philippe Coatmeur
La vidéo récapitulative du festival est visible ici
Un bel article de la journaliste marocaine Mouna Izddine dans La Dépêche et dans Dîn Wa Dunia
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Caroline de Kergariou lit son texte ELLE durant la manifestation De Midi à Minuit
La photo est signée Bernard Azimuth, le texte a été publié dans la revue Rue Saint-Ambroise en 2000
Lundi 26 mars à 12h36 précises Caroline de Kergariou fera une lecture de son texte ELLE au Théâtre 14 dans le cadre de la maifestation De Midi à Minuit organisée par les EAT
Attention : il faut arriver à l'heure, la lecture ne dure que 10mn !
Caroline de Kergariou est invitée par l'Institut Français de Casablanca à animer une pop session sur le punk vendredi 16 mars à 20h30 : elle s'intitule Les 1001 Visages du Punk
En 1977, sous le verre grossissant de la presse, le punk est apparu aux yeux du monde comme l’expression grotesque du désespoir d’une jeunesse britannique défavorisée… les quatre décennies écoulées depuis lors ont permis de nuancer considérablement cette image ou plus exactement cette caricature. Le punk n’est pas seulement une rébellion adolescente, ni même un mouvement musical, une esthétique vestimentaire ou un programme politique. Il est aussi une attitude philosophique, une façon d’être dans la société, particulièrement dans les sociétés les plus brutales et les plus dictatoriales. Les Mille et Un Visages du Punk nous promènent du milieu des années 70 à aujourd’hui non seulement entre Londres, New York et Paris mais aussi en URSS, dans les étendues gelées de la Sibérie, chez les Navajos ou encore dans la Chine contemporaine… partout où il y a lieu de s’indigner, des punks apparaissent. Car le punk n’est pas mort, loin de là ! Au contraire, jamais il n’a été aussi vivant : éternel mutant, sans arrêt, il ressurgit sous un nouveau visage là où on ne l’attendait pas.
Le numéro 147 d'ARTENSION fait une recension de NO FUTURE de Caroline de Kergariou
C'est un article signé Ileana Cornea
OUEST FRANCE Brest distingue Caroline de Kergariou parmi les 5 personnalités artistiques de 2017
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Dans MARIANNE du 15 décembre, sous la plume de Myriam Perfetti, un dossier au titre flatteur sur trois livres dédiés au punk, dont NO FUTURE, de Caroline de Kergariou
Une interview de Caroline de Kergariou au sujet du punk dans le n°48 de FEMI 9
La photo est signée Bruno Klein
Mardi 5 décembre de 14 à 15 h sur RMC CAROLINE DE KERGARIOU est l'invitée d'Eric Brunet dans son émission Radio Brunet. Ils parleront de punk !
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Dimanche 3 décembre à 21h sur FRANCE INTER dans l'émission AUTANT EN EMPORTE L'HISTOIRE
LOUIS XIII, 15 ANS, PREND LE POUVOIR
de Caroline de Kergariou
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1617 : à 15 ans Louis XIII a atteint la majorité royale depuis déjà plus d'un an. Il devrait pleinement exercer l'autorité royale mais sa mère, Marie de Médicis, ne l'entend pas de cette oreille. Encouragée par ses favoris, les Concini, qui profitent largement de sa prodigalité, elle refuse de lâcher le pouvoir. Quand il s'aperçoit que Concini l'a pratiquement fait prisonnier au Louvre, Louis XIII décide qu'il est grand temps de passer à l'action. Il est le roi en titre, désormais il va l'être dans les faits !
Mardi 21 novembre CAROLINE DE KERGARIOU est l'invitée de Fabrice Drouelle dans une AFFAIRES SENSIBLES consacrée au punk.
Pour réécouter l'émission il suffit de cliquer ici
CRANEUR
Caroline de Kergariou participe à l'exposition CRANEUR à Mondeville
Vernissage : jeudi 9 novembre à 18h30
PETITE MENTEUSE ET GRANDS GENTILS LOUPS
une fiction radio de Caroline de Kergariou dans l'émission AFFAIRES SENSIBLES vendredi 20 octobre à 15h sur FRANCE INTER
L'illustration est de Gustave Doré
Fin des années 90 : Misha Defonseca émeut la planète entière avec son autobiographie : cette petite fille qui va traverser à pied toute l'Europe en guerre afin de retrouver ses parents internés dans un camp de concentration fait pleurer dans toutes les chaumières. Début des années 2000 : la réalisatrice Véra Belmont en tire un film : le scandale éclate. Misha a-t-elle réellement vécu ce qu'elle raconte ?
Débat/dédicace avec Caroline de Kergariou autour de son livre NO FUTURE vendredi 6 octobre, 19h30
WALRUS, 34 ter rue de Dunkerque, 75010
modérateur : Jean-François Jacq
Le mensuel L'HISTOIRE a publié une recension de NO FUTURE dans son numéro d'octobre
La Cave, de Caroline de Kergariou, est sélectionnée par le festival BAM ! à La Roche-en-Ardenne.
Unique représentation : samedi 30 septembre, 20h
La Presse, un journal canadien, a publié une critique de No Future : seul défaut aux yeux de Jean-Christophe Laurence, les noms anglais sont traduits en français ! Comme si nos compatriotes étaient bilingues !
"On aime notamment que l'auteure tape sur les Clash, considérés un peu trop facilement comme le meilleur groupe punk de tous les temps, en raison de son succès immédiat et de son discours pseudo-politique. Et si, finalement, leurs chansons avaient mal vieilli?
Critique rock depuis la fin des années 70, Caroline de Kergariou n'est pas née de la dernière pluie. Son travail est le fruit de 40 ans de réflexion. Sauf erreur, il s'agirait du plus gros ouvrage de synthèse français sur le sujet. Avec les aspects irritants que cela implique (voir plus haut...), mais un regard différent, parfois intello (voir le chapitre sur la pensée punk) qui aborde au détour les ramifications du mouvement en France, où la scène fut par ailleurs très dynamique."
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Dans Le Matin Dimanche, un journal suisse, Guillaume Henchoz a publié une critique de NO FUTURE
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Laurent Bourdelas parle de NO FUTURE de Caroline de Kergariou dans l'émission Les Spécialistes sur France Bleu Limousin. Pour écouter cliquer ici
Le HUFFINGTON POST canadien a consacré un gros article à NO FUTURE de Caroline de Kergariou
"Cet été de la haine est un des nombreux aspects abordés par Caroline de Kergariou dans son excellent, No future une histoire du punk, une rétrospective critique de ce mouvement musical, qui a littéralement balafré le visage d'un rock trop lisse qui s'institutionnalisait inexorablement. 548 pages de pur plaisir où l'auteur avec sa langue vivante et imagée, à l'image du journalisme gonzo dont elle adopte l'efficacité du «storytelling» et la vivacité de la langue - certaines phrases comme sa description de l'ineffable Shane MacGowan talentueux leader des Pogues reconnu autant pour ses chansons que pour « son effroyable dentition qui évoque un vieux cimetière anglais ravagé par un tremblement de terre » sont de véritables petits bijoux - éclaire le mouvement punk sans complaisance, célébrant ses bons coups comme le DIY, soulignant ses contradictions internes, plusieurs des influenceurs punks loin de venir du prolétariat sont plutôt issus des classes supérieures comme Joe Strummer des Clash, fils d'un diplomate, mettant en évidence l'onde de choc qu'il a provoqué dans l'industrie musicale."
Pour le lire intégralement cliquer ici
Le site bouddhiste suisse a fait une recension de NO FUTURE
Est-ce si surprenant quand le Bouddha dit lui-même : "Soyez à vous-même votre propre flambeau, votre propre refuge, votre propre maître... "?
"Ouvrage complet, il s'avère la Référence incontestée, que dis-je la Bible sur le sujet (look, philosophie, politique, musique) permettant, après un solide rappel chronologique, de suivre retombées et prolongements actuels, non le Punk n'est pas mort, Dropkick Murphys, Green Day et surtout Pussy Riot à l'appui, donc pas de No Future, je vous prie. Un Incontournables de la culture musicale contemporaine. Un MUST Top Ten du MIllénaire..."
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Caroline de Kergariou
était invitée mercredi 26 juillet de 12h45 à 13h50 à La Grande Table d'Eté de France Culture pour son livre No Future.
Pour écouter ou podcaster l'émission il suffit de cliquer sur ce lien
La fabuleuse odyssée du punk, racontée dans un livre indispensable
Le Punk a 40 ans, et Caroline de Kergariou en fait le récit circonstancié dans un essai imposant et très documenté, « No Future, une histoire du Punk ».
Si les Sex Pistols n’en avaient probablement pas rêvé (d’ailleurs à quoi rêvaient-ils vraiment ?), le punk fait aujourd’hui l’objet d’études savantes. Il n’y a pas que les anciens complices de la scène punk qui confient leurs souvenirs ; des historiens s’en emparent comme d’un objet décisif pour comprendre, à travers les empreintes qu’il a laissées dans l’imaginaire culturel et les pratiques sociales, le monde contemporain. Le nouveau livre de Caroline de Kergariou, No Future, une histoire du punk (Perrin) documente admirablement toute l’histoire de ce mouvement, de ses origines à ses descendances.
A la fois archéologie fine et analyse poussée de ses ressorts, de ses figures, de ses facéties, de ses faits d’armes oubliés, en Grande-Bretagne, aux Etats-Unis, en France et ailleurs, l’essai imposant revient de manière exhaustive sur cette époque “avec un regard impartial” : une impartialité, conditionnée par quarante ans de recul, mais qui ne sacrifie pas pour autant l’engagement d’une écriture habitée par les souvenirs incarnés d’une histoire traversée. Aujourd’hui scénariste et auteur pour la radio (elle a reçu en 2015 le prix SACD pour l’ensemble de son œuvre radiophonique), Caroline de Kergariou observe, comme un fait marquant et rare, que le punk a eu énormément de répercussions, alors même qu’il fut “un phénomène si court et ressenti comme marginal à l’époque”. Le mot Punk lui-même “continue au fil des années à désigner des musiques, des attitudes et des mouvements fluctuants“. A tel point que tout le monde, ou presque, s’autorise désormais à se revendiquer punk dès lors qu’il affiche une posture vaguement rebelle, même si elle ne fait pas illusion.
Une “tornade libératrice qui emporte avec elle les remugles d’un monde vieilli”
Mais par-delà les effets de récupération d’un mot, vidé de son sens originel, l’auteur rappelle surtout les épisodes d’une épopée qui sauva la vie de beaucoup de jeunes paumés au milieu des années 1970, notamment au Royaume-Uni, seul grand pays qui n’avait pas connu l’agitation d’étudiante en 1968. Daniel Darc parlait par exemple du punk comme “d’une lumière qui s’est brusquement allumée dans sa vie grisâtre“. C’est cette “tornade libératrice qui emporte avec elle les remugles d’un monde vieilli“ que raconte l’auteur avec précision, en mobilisant de nombreuses ressources documentaires, en consignant tous les épisodes de cette histoire, en amont (y compris les premiers festivals à Mont-de-Marsan en 1976) et en aval (les héritages multiples).
L'intégralité de l'article du dimanche 23 juillet 2017 de Jean-Marie Durand sur NO FUTURE de Caroline de Kergariou est disponible ici
NO FUTURE : un billet plus qu'élogieux de Damie Chad à consulter aussi sur son site KR'TNT
On l'a mis de côté pour vous, Monsieur Damie et le libraire se saisit du bouquin, un pavé, la taille d'un Tupolev, tellement lourd qu'il manque de lui échapper de s'écraser au sol, un livre sur le punk, son regard se fixe sur le nom de l'éditeur. Chez Perrin en plus ! C'est du sérieux, des spécialistes de la biographie historique, pas des rigolos, un gage de qualité, et il termine sur un ton dubitativo-exclamatif, sur le punk, quand même !
En plus il a raison. Un livre sur le punk, vous vous attendez à tous les débordements impossibles et inimaginables, une maquette à l'arrache, des gros mots en lettres majuscules à tous les coins de page, des typographies chancelantes, des traces de sang suspectes sur la couve, des clichés criards, des titres qui claquent comme des coups de revolver, que sais-je ! Et bien non, c'est tiré au cordeau, longs paragraphes et lettres minuscules, tout ce qui existe de plus classique, une présentation quasi-rébarbative, de quoi décourager le lecteur pressé avant la première ligne. De fuite et de suite ! Un truc aussi volumineux que la Recherche du Temps Perdu du divin Marcel, un parti-pris d'anti-punkitude par excellence.
Mais chez KR'TNT ! on n'est pas du genre à abandonner le navire au premier iceberg mastodontique qui se profile à l'horizon. Prudent tout de même on a commencé par la préface, six pages, c'est l'auteure qui s'en est chargée, belle démarche, n'a pas demandé à un rock critic patenté de déposer sa petite crotte convenue, l'a suivi un des préceptes essentiels du Punk, Do It Yourself, elle s'y est collée comme une grande, et ma foi elle nous a scotché, pas tout à fait idiote la Caroline de Kergariou, dirai même qu'elle n'est pas stupide, plutôt fine mouche. Je l'avoue, elle m'a séduit, alors je l'ai suivie – pas à la midnight rambler mon couteau d'éventreur à la main – jusqu'au point final de la cinq cent quarante huitième page - en reste encore une centaine pour les notes et la bibliographie.
Une fille qui ne vous mène pas en bateau, sait de quoi elle parle, elle connaît tout, elle n'oublie rien, et l'on sent qu'elle aurait pu en rajouter encore et encore. Elle a du style, vous prend par la main et vous mène dans tous les couloirs du labyrinthe, une charmeuse, une ensorceleuse, me suis couché tard et levé tôt pour la quitter le moins possible. Faudra que je ressorte mes collections de Rock'n'roll Musique, de Rock en Stock, et de Rock Hebdo puisqu'elle y écrivait déjà à l'époque, in the seventies. En plus ne s'adjuge pas le rôle du témoin irremplaçable qui a tout vu, tout connu, tout vécu, et qui va tout vous expliquer, monsieur le Commissaire.
La fille discrète qui ne se met pas en avant. Pour un peu vous la prendriez pour une petite fille modèle qui a compris les limites du job. Faut perriniser la réputation de la maison. Du sérieux avant tout. De l'ordre et de la méthode. De la racine la plus profonde au faite de l'arbre. L'on explore le tronc, les branches maîtresses et l'on passe en revue les rameaux un par un. Méticuleuse à l'extrême sans que cela ne devienne jamais lourd et indigeste. Z'ont dû exulter chez Perrin quand elle a rendu son boulot, parfait, superbe, rien qui dépasse, une objectivité d'historien breveté, un travail digne d'un chercheur universitaire. Toutes les qualités. Que vous n'appréciez pas. Ce n'est pas de votre faute c'est que – excusez-moi ce jeu de mot à remembrance pink floydienne pour un bouquin sur le punk - le goût du Gini n'est pas le coup de génie.
Z'oui mais. N' y a même pas besoin de lire entre les lignes. Caroline de Kergariou manie le yatagan de l'ironie avec une dextérité inouïe. Vous remet les pendules à l'heure sans avoir besoin de tourner douze fois la grande aiguille. N'a pas l'air d'y toucher, mais elle vous envoie les exocets sous la ligne de flottaison, l'air de rien, avec le sourire malicieux de la gaminette perverse qui caresse le chat pour mieux lui marcher sur les pattes. En plus – c'est pour cela que je l'adore – elle tire sur les mêmes ambulances que moi. Une sœur siamoise, n'aime pas tout ce que je déteste. Mais plus finaude, n'y va pas direct, vous entourloupe la chose mais ne la loupe pas.
Je prends deux exemples. Sex Pistols ou The Clash ? Elle n'introduit pas le sujet avec ma balourdise d'ours mal dégrossi, ne s'agit pas d'une stupide guéguerre du style Chaussettes Noires contre Chats Sauvages. Le genre de préférence dichotomiale personnelle sans aucun enjeu, l'est plus subtile que cela notre Caroline, ce qu'elle cherche à saisir c'est l'essence du punk au-delà de toutes ses métamorphoses qui ont accompagné ces quarante années d'existence. En plus nous sommes-là au cœur sommital de la naissance du punk. Ne se prive pas de mettre le pouce du pied sur les contradiction du Clash – n'a pas été tendre auparavant avec les poutres qui encombrent l'œil crevé des Pistols – bien beau le Clash, mais l'introduction du reggae dans le punk, elle le juge comme un dévoiement intolérable.
S'attaque aussi au punk de par chez nous. Dénonce les traîtres, ceux qui se sont revendiqués de la radicalité punk en 1977 pour tourner – au premier vent mauvais des années suivantes - vers l'eau sucrée et frelatée de la modernité des jeunes gens à la poursuite d'une gloire qui se refusera, les Taxi Girl et les Lili Drop de la pacotille variétoche ( elle ne prononce pas ce mot, je le revendique ) que certains s'obstinent à présenter comme les martyrs du rock'n'roll national.... en passant elle règle son compte à ces faiseurs de Starshooters, le punk france-intérisé, pasteurisé, écrémé et débarrassé de ses agents vomitifs... Même pas capables de remporter le tremplin du Golf-Drouot.
Mais qu'est-ce que le punk ? Ne vous raconterai pas la saga, vous la connaissez sur le bout des doigts. Et si vous êtes néophytes ou que vous ayez besoin de réviser vos fondamentaux, le mieux et le plus utile sera de vous procurer le bouquin et de le lire. Voudrais seulement évoquer quelques points saillants.
Primo : le cas Malcolm McLaren, à l'écouter c'est lui qui a tout fait. Tire toute la couverture à lui, plus les draps, plus l'édredon en plumes d'oies. L'imprésario – m'étonne que l'on n'emploie que très rarement ce vocable, avec tout ce brouillard de factice rodomontade qui caractérise si bien notre Monsieur Loyal du punk, pour le désigner – n'est pas le géniteur, le noyau de ce qui allait devenir les Pistols était déjà en marche lorsqu'il décide de les cornaquer. Applique et improvise sa méthode : celle du rhinocéros dans le magasin de porcelaines sales des médias. Ne chipotons pas : s'il ne réussit pas son coup, le coup réussit. L'écart de la formule réside en ce qui lui appartient en propre et la différence manquante que les autres apporteront. L'on évoquera les accointances situationnistes de Malcolm, Caroline n'y croit guère, vaudrait mieux évoquer ce kairos cher aux sophistes de l'ancienne grecque, cet instant propice, cette fenêtre de tir, cet alignement des planètes, cette opportunité circonstancielle qu'il s'agit de ne pas rater si l'on veut l'inscrire en une historialité signifiante.
En ses germinations, tant américaine qu'anglaise, dans les deux cas, la proto-mouvance punk ne compte pas plus d'une centaine d'individus. C'est peu, mais avec un seul point d'appui Archimède se faisait fort de soulever le monde. L'œuf initial du phénomène possède à chaque fois deux cotylédons, une face prolétarienne et une face arty. Cette partition ne correspond pas exactement à un partage classique du type marxiste mais y participe toutefois. Pour prendre un autre exemple bien de chez nous, les premiers militants de ce qui allait devenir la Gauche Prolétarienne après le joli mois de mai 68, cristallisait en son sein un noyau issu du lumpen-prolétariat et un ovaire qui regroupait une obédience d'intellectuels de très haut niveau. Le punk réalisera un mélange instable, une aile bourrine à mort jusqu'au boutiste, et une seconde beaucoup plus artiste et créatrice. Suffit de quelques gouttes de l'une ou de l'autre, en plus ou en moins, pour que l'explosif se transforme en pétard mouillé. Le punk se désagrègera vite.
Mais nous fera le coup du phénix. Qui renaît de ses cendres. Le punk rend l'âme mais ne meurt pas. De Kergariou se penche avec une précision d'entomologiste sur ces transformations. Le voici Oi ! and Skin, par chez nous d'extrême-droite et antifa, puis glisse à gauche, s'installe dans les squats alternatifs et festif, s'autonomise jusqu'à entretenir des liens avec Action Directe ( évite le sujet ), puis retombe sur une base anarchisante qui s'inscrit dans une tradition séculaire bien française... aux Etats-Unis le punk se durcit, se hérisse, hardcore sera son nom, se décline en de nombreuses saveurs parfois antagonistes, gothique, grunge, straight edge, métallique... Epouse des virages idéologique les plus surprenants, jusqu'à trouver des punks à chien vegans ! Contradictions apparentes ? Beaucoup avancent une thèse selon laquelle le mouvement punk proviendrait de la diaspora hippie. Sous une autre forme, par d'autres moyens pour parler comme Clausewitz. Tout de même ces maudits babas que les premiers punks abhorraient comme la lie de l'humanité ! Caroline ne s'aventure pas en la résolution de cette équation paradoxale.
Vous dissèque le punk amerloque, british et franchouillard de fond en comble, mais la voici insatiable, nous visitons l'Europe de l'Ouest avec elle, et hop en partance pour les pays de l'Est. Plus difficile d'être punk en républiques démocratiques qu'en démocratie libérale. Pas folichon tous les jours. La censure est partout. La police aussi. Le plus terrible c'est que les gouvernements n'aiment pas le punk. Les assimilent aux fachistes. La preuve, photos à l'appui, ils exhibent des croix gammées sur leur T-Shirt. La provocation, l'effet miroir, de l'autre côté du rideau de fer on ne s'embarrasse pas de ces subtilités. Ou vous vous soumettez, et vous adoptez un mode de vie correctement socialiste, ou vous êtes déclaré ennemi public. Pour les concerts, c'est simple, soit vous jouez la musique que l'on vous impose, soit ils sont interdits. En Allemagne de l'Est, on ne se se contente pas de ces arguments massue, l'on en possède un autre bien plus subversif, on vous infiltre, réfléchissez votre chanteur n'est peut-être qu'un agent de sécurité civique qui régulièrement rédige ses rapports sur ses musiciens et les fans du groupe...
Un peu décevant quand on compare les vassaux au grand-frère. En Russie, pardon en Union Soviétique, c'est mieux. La démesure slave. Pas question de vous cacher dans un coin de l'immense territoire. Même au fin fond de la Sibérie, vous restez dans le collimateur. La police vous convoque, prend soin de vous, s'apitoie sur votre santé morale, vous organise un petit séjour gratuit à l'asile psychiatrique. Rien que pour vous changez les idées. M'étendrai pas sur le cas des Pussy Riot, vous le connaissez. Celui d'Ego Letov exige le détour. Un pionnier du punk en son pays et presque un prophète, réussira à enregistrer cinq cents ( ! ) albums dans sa baignoire – magnifique chambre d'écho – les flics sempiternellement au cul, menacé, interné, en fuite, un activiste, un indomptable... Durant un certain temps il rejoindra Limonov, écrivain, exilé, figure mythique et politique de la contre-culture russe. Vous refile un extrait d'un de mes textes consacré à cette haute figure controversée : « … De retour en Russie, Limonov créa son parti politique : national-bolchévique. L'alliance des contraires. Fascisme et communisme dans sa forme originelle la plus révolutionnaire, dans le même verre. Fascisme parce qu'il fallait un pouvoir fort pour redresser le pays, bolchévique parce qu'il fallait redonner aux masses laborieuses la possibilité d'une vie décente ce qui nécessitait le ré-accaparement des richesses au bénéfice des plus pauvres. Politiquement ce fut un échec. Culturellement ce fut une réussite éclatante. Le parti eut jusqu'à dix mille membres. Pas grand-chose. Peu de moscovites. Beaucoup de jeunes provinciaux qui trouvèrent une échappatoire à leur terne quotidien. En exagérant à peine, l'on peut dire que ce fut le regroupement des punks à chiens les plus créatifs de toute la Russie. Le bunker local du parti devint le lieu culturel par excellence de la capitale. Underground artistique à tout va, lors des soirées le corset moral de la société russe fut systématiquement détruit à coups de parties d'avant-garde arty et de groupes de rock. Pensez à la Factory d'Andy Warhol pour trouver un équivalent. Un lieu de vie irremplaçable, les militants vivaient sur place et avaient l'impression de participer à l'émergence d'un monde nouveau.
Gramsci théorisait qu'il fallait d'abord s'emparer de la sphère culturelle pour parvenir au pouvoir. La deuxième partie de la prédiction ne se réalisa pas. En fin de compte, ce fut Poutine qui se retrouva à la tête du pays... Limonov se rendit compte que son mouvement piétinait. Entreprit sa longue marche, avec une poignée de militants, il tenta un soulèvement des républiques Extrême-Orientale. Fiasco total. Se retrouva en prison. En fut libéré au bout de deux ans car sa figure était devenue extrêmement populaire... »
Le punk dans tous ses états métapolitiques, des enjeux beaucoup plus sérieux que la séparation des Sex Pistols quand on y songe... Cette histoire du punk s'avère passionnante. Caroline de Kergariou ne se contente pas de raconter. Même si au passage elle vous ouvre des perspectives absentes de la plupart des documents spécialisés que vous avez pu consulter jusqu'à lors. Elle ne conte pas, elle analyse. Ne révèle une anecdote croustillante que si elle apporte un plus à sa réflexion. Essaie de mettre en relation des phénomènes qui s'interpénètrent beaucoup plus profondément qu'on ne veut l'accroire. Les soubresauts de l'économie capitaliste ne sont pas étrangers à l'apparition du punk. Le monde est en train de changer de face et le masque qu'il adopte est encore pire que le précédent. Le no future de Johnny Rotten se révèle prémonitoire... Par-delà les intuitions et les défaillances des individus qui ont participé à son déploiement, ce courant musical et puis culturel réussit, depuis quarante ans, à rendre compte des violences structurelles qui agissent sur les individus que nous sommes. Le punk s'avère être de par sa sensibilité aux abois le point focal de conscientisation réflexive vers lequel convergent toutes les contradictions de notre monde. En reflète et en traduit toutes les potentialités et toutes les impuissances. Nous ressemble trop pour que l'on ne s'y reconnaisse – à des degrés divers - point en lui. Félicitations, dear Caroline de Kergariou.
La critique de NO FUTURE par Stéphane Davet dans Le Monde du 7 juin
Samedi 10 juin à 16h35 Caroline de Kergariou est interviewée sur le punk dans l'émission Music Club d'Europe 1
Pour l'écouter cliquer sur Music Club, l'interview commence vers la minute 21
Pour réécouter l'interview de Caroline de Kergariou dans l'émission La Curiosité est un vilain Défaut sur RTL il suffit de cliquer sur TRUST
Charles de Saint-Sauveur a présenté NO FUTURE dans le Parisien du 4 juin
1er juin : sortie du livre NO FUTURE, une histoire du punk de Caroline de Kergariou aux éditions Perrin
La première synthèse globale sur le mouvement Punk, de la musique londonienne aux écoles d'art new-yorkaises et au graphisme parisien.
Plus personne aujourd'hui ne remet en cause l'importance de Mai 68 en tant que fracture sociale, culturelle et politique. Le mouvement punk, pris pour une énième agitation adolescente, incompréhensible car chantant la laideur, représente en réalité une fracture toute aussi profonde.
Bien masqué derrière son amour de la provocation, le punk est beaucoup plus sérieux qu'il n'y paraît : il constitue la réponse d'une génération à un monde usé, dont le modèle économique s'est fracassé sur le choc pétrolier de 1974. C'est la Blank Generation, la génération vide, celle qui a toujours connu la télévision, la prospérité et l'abondance, mais une abondance que l'on découvre quelque peu frelatée, à l'instar des colorants chimiques cancérigènes ou du « poulet aux hormones ». Et si le mot punk évoque en tout premier lieu la musique, il nourrit d'autres formes artistiques, comme le graphisme, et se conjugue en art de vivre, esthétique, philosophie et politique. Des mots qui auraient paru pompeux aux adultes qui découvrirent en 1977 des jeunes gens hargneux aux vêtements lacérés et aux cheveux verts ou rouges hérissés sur la tête. Quatre décennies plus tard, il est possible de revenir sur cette époque de manière dépassionnée et de suivre jusqu'à aujourd'hui les riches prolongements d'un mouvement fascinant.
1749, ENTRETIENS TRES SECRETS DE DIDEROT AVEC UN LIEUTENANT DE POLICE
Caroline de Kergariou
Pour écouter la pièce cliquer sur DIDEROT
Autant en emporte l'histoire, France Inter, 5 février 2017
Un beau matin de juillet 1749 Denis Diderot est arrêté par la police et mis au secret au donjon de Vincennes. Il est stupéfait : certes ses écrits sont des brûlots qui attaquent à la fois le pouvoir et la religion mais il les fait paraître anonymement. Aussi n'est-il pas inquiet, on va très vite le relâcher, se dit-il. C'est compter sans le lieutenant général de police Nicolas Berryer qui a juré de faire avouer au philosophe qu'il est bien l'auteur des livres interdits... un face à face tendu s'engage alors...
LE JUGE, LA PUTAIN ET LE LEGIONNAIRE
une pièce de Caroline de Kergariou
vendredi 3 février à 15h sur France Inter dans Affaires Sensibles
Marseille, janvier 1977 : le juge Pierre Michel entend pour la première fois parler du Pouf de Calvi. Le Pouf de Calvi ? Derrière ce terme pittoresque se cache une réalité ahurissante... La Légion Etrangère abrite un gentil petit bordel personnel (en réalité la pire des maisons d'abattage) en plein milieu du camp Raffalli, à Calvi ! L'Armée se permettrait donc d'ignorer la loi Marthe Richard sur les maisons closes ? Le sang du magistrat ne fait qu'un tour. Il décide d'inculper pour proxénétisme le chef de corps du 2° REP (régiment étranger de parachutistes), le colonel Philippe Erulin... Le juge a la loi pour lui. Mais l'Armée va-t-elle s'incliner devant la loi ?
LA CAVE de Caroline de Kergariou
mercredi 1er février à Flémalle
mise en scène Vincent Delré, avec Salomé Leroy et Pauline Pironet
Enlevée par un prédateur sexuel, Chloé, 13 ans, doit apprendre à s'armer contre l'abattement, à apprivoiser l'horreur de sa situation. Dans la cave, sa prison, il y a Valentine. Les deux captives ne peuvent ni se voir ni se toucher. Ce qui ne les empêche pas de dialoguer, de créer des liens. Voire même de rire ! La pièce se déroule dans l'obscurité. Le public ne voit rien, il ne peut que se projeter...
Centre Culturel, Rue du Beau Site, 25, 4400 Flémalle, tel : 042755215. Tarif : 7,50 €
Caroline de Kergariou participe à l'exposition L'AU-DELA
Vernissage jeudi 13 octobre 2016 de 16 à 23h
Hôtel de Condé, escalier principal, 2ème étage
14 place Charles de Gaulle, 78100 Saint-Germain en Laye
(RER A à 50m)
LA CAVE
La pièce de Caroline de Kergariou, mise en scène par Vincent Delré, avec Pauline Pironet et Salomé Leroy, fera l'objet de deux nouvelles représentations à Engis en Belgique le mercredi 12 et le jeudi 13 octobre à 20h30
Centre Culturel d'Engis, rue du Pont, 7 - 4480 Hermalle-sous-Huy
Infos et réservations 085/82 47 60 entrée 8 €
La Cave met en scène deux jeunes filles séquestrées par un prédateur sexuel. Une pièce noire jouée dans le noir, qui voit naître une amitié imprévue entre deux adolescentes que tout sépare, sauf leur cohabitation forcée...
Le festival d'arts de rue de Pont-sur-Yonne PONT DES ARTS présente
LE THEOREME DES QUATRE COULEURS
2 représentations : samedi 21 mai à 12h et à 17h
une comédie de CAROLINE DE KERGARIOU mise en scène CAROLINE DE KERGARIOU, avec GERARD LEVOYER
Le Théorème des Quatre Couleurs : une comédie pour les nuls en maths... et aussi pour les autres ! Parce que oui, l'on peut faire rire avec les mathématiques !
Deuxième Guerre Mondiale : placez un maniaque des maths au milieu des prisonniers de guerre d'un camp japonais et la situation risque fort de devenir explosive...
Pour oublier les souffrances du camp Meredith Evans s'est mis en tête de démontrer le Théorème des Quatre Couleurs, lequel résiste aux meilleurs mathématiciens depuis un siècle. Son hobby va vite tourner à l'obsession et rendre chèvre les autres prisonniers de son baraquement...
Bien des années plus tard l'un d'entre eux, Jason, vient prendre la parole devant les survivants de cette époque terrible...
NB : le Théorème des Quatre Couleurs n'est nullement sorti de l'imagination surchauffée de l'auteur. Cette proposition à l'énoncé trompeusement simple : "toute carte de géographie peut être colorée avec quatre couleurs maximum de telle sorte que deux pays voisins soient de couleur différente" a fasciné des générations de mathématiciens tant amateurs que professionnels et leur a fait perdre beaucoup de temps et d'énergie puisqu'il a fallu 125 ans pour en produire enfin une démonstration.
Caroline de Kergariou lit sa pièce AD VITAM AETERNAM au Théâtre de Nesle lundi 29 février à 19h30 dans le cadre des soirées Les Petites Formes en Grande Forme
Quand on se marie c'est pour le meilleur et pour le pire, c'est aussi, généralement, pour la vie, souvent moins... et si c'était plus ? Le jour de leur mariage Edgar et Armande ne se doutent nullement du sort qui les attend... Ad Vitam Aeternam : quand la comédie romantique vire à la comédie gothique...
Place : 10 euros, réservation au théâtre ou sur Billetreduc
La pièce radio de Caroline de Kergariou Ad Vitam Aeternam a été sélectionnée au festival 2016 de la radio de Brest Longueur d'Onde pour le Prix Humour de la SACD
LA CAVE
de
Caroline de Kergariou
a fait l'ouverture du
15ème Festival de Théâtre amateur d'Arnouville
le 30 septembre à 21h
Espace Charles Aznavour
Avenue Paul Vaillant Couturier
95400 Arnouville-les-Gonesse
CAROLINE DE KERGARIOU
a reçu le PRIX RADIO SACD 2015
des mains de Sophie Loubière :
"Merci Sophie ! Et merci à tout le Conseil d’Administration, à commencer par sa présidente ! Je suis très heureuse et très émue… d’autant plus émue que la dernière fois que j’ai obtenu un prix, il s’agissait de celui du plus beau château de sable, au Club Mickey, à Roscoff, en août 1968… ou peut-être 67…
La vie a fait que j’ai abandonné l’art du pâté de sable peu après ce triomphe… j’espère qu’il n’en sera pas de même avec la radio. D’abord parce qu’elle permet une liberté d’écriture que je n’ai trouvée nulle part ailleurs. Sans parler de la capacité qu’elle offre de réaliser de vrais films hollywoodiens… Où, en dehors de la radio, aurais-je pu faire deux films de guerre et une méga manif avec gardes mobiles, hélicoptères et grenades offensives, dans un petit village peuplé d’irréductibles bretonnes ?
Ma reconnaissance à la radio ne s’arrête pas là. Parce que c’est elle qui a commencé à me mettre en lumière. De la part d’un média sans images, en faveur d’un auteur en noir qui affectionne particulièrement les caves et les appartements exposés plein nord, de préférence situés au rez-de-chaussée sur cour, finalement ce n’est peut-être pas si paradoxal…
Aussi, pour moi comme pour nous tous j’espère de tout coeur que ni fiction radio, ni fiction de manière générale, ne seront les victimes de choix politico-économiques à courte vue. L’actualité passe, la fiction reste... car elle a une tâche spécifique : formuler l’indicible, verbaliser ce qui est encore informe…
La Société a certainement besoin de journalistes, elle a sans doute aussi besoin de boulangers, elle ne peut se passer de l’auteur… il est le psychanalyste de l’inconscient collectif…"
NICOLAS DE STAEL, L'AMOUR ABSOLU DU VIDE
Une sound fiction de Caroline de Kergariou
vendredi 8 mai à 15h sur France Inter dans l'émission Affaires Sensibles
Pour l'écouter cliquer ici
Le destin tragique de Nicolas de Staël en a fait un héros romantique qui occupe une place d'honneur dans la riche galerie des peintres maudits. Ce ne serait peut-être pas le cas s'il avait été petit, gros, vilain, s'était appelé Tartempion et était mort dans son lit à 80 ans. Mais tel qu'il est il incarne le refus des diktats de l'art de son époque. Un combat qui n'est toujours pas terminé aujourd'hui contre un art officiel qui s'imagine encore représenter l'avant-garde. Et cela ne concerne pas seulement la peinture...
Cette sound fiction sera disponible en podcast durant 1000 jours après la diffusion
Réalisation : Catherine Le Mire, production : Patrick Liegibel
avec Alexandre Pavloff de la Comédie Française et Maëva Pasquali
Les Cahiers de l'Egaré viennent de publier
CERVANTES SHAKESPEARE CADAVRES EXQUIS
un recueil de 44 pièces écrites pour commémorer le 399ème anniversaire de la mort apparemment simultanée de ces deux auteurs
Parmi elles : La Pièce Anglaise Espagnole de Caroline de Kergariou (petit clin d'oeil à McBeth)